Les États-Unis sont responsables de l’arrêt des pourparlers de Vienne dans le cadre d’un éventuel retour à l’accord sur le nucléaire iranien, a indiqué le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir Abdollahian. Selon lui, un accord est à portée de main si les États-Unis adoptent le réalisme.
« S’il y a une pause dans les pourparlers de Vienne, c’est à cause des exigences excessives de la partie américaine », a déclaré le chef de la diplomatie iranienne dans un billet de son compte twitter. Selon Amir-Abdollahian, «Â le ministère des Affaires étrangères agit avec force et logique afin de gagner le plus haut niveau d’intérêt de la nation tout en respectant les lignes rouges ».
Dans la suite de son intervention, le responsable iranien soutien que «Â nous ne céderons jamais aux exigences excessives de l’Amérique ». Il a également déclaré en concluant son tweet, que «Â si la Maison Blanche se comporte de manière réaliste, un accord est à portée de main ».
L’Iran exige la levée de toutes les sanctions en une seule fois et la garantie que les États-Unis n’abandonneront plus l’accord alors que les parties occidentales n’ont pas encore décidé de respecter leurs engagements dans le cadre de l’accord nucléaire de 2015 connu sous le nom de JCPOA.
Il y a une pause dans le dernier cycle des pourparlers de Vienne (la 8e édition) sur la levée des sanctions anti-iraniennes à Vienne, qui a commencé le 27 décembre et s’est avéré être le cycle de pourparlers le plus long à ce jour. Les pourparlers sont maintenant dans une situation où leur succès ou leur échec dépend des décisions politiques des parties occidentales.
L’Iran a très clairement mis sur la table ses propositions et ses exigences claires sur les questions restantes et la balle est dans le camp des parties occidentales. Téhéran a signifié clairement que ses représentants ne se rendraient à Vienne que pour signer un accord.