La Cour de répression des infractions économiques est du terrorisme (CRIET) a rejeté vendredi, la demande de liberté provisoire de Reckya Madougou. Elle restera donc en détention jusqu’à la fin de l’instruction.
La CRIET s’est prononcée sur la demande de liberté provisoire de Reckya Madougou, déposée par ses avocats auprès de la Cour. Vendredi, les juges de ce tribunal ont opposé un refus à cette demande et ont mis l’accent sur le fait que l’ancienne candidate recalée à la présidentielle dernière, restera en prison.
Selon la juge des libertés de la CRIET, Edibayo Joanna Dassoundo, qui a rejeté la demande des conseils de Madougou, cette dernière et toutes les personnes avec qui elle est mise en accusation, n’ont été interrogées qu’une seule fois depuis leur arrestation.
«Dès lors, et au regard des différentes déclarations et des faits à eux reprochés, il est impérieux de procéder à d’autres actes d’instruction, notamment d’autres interrogatoires et surtout des confrontations. Des actes possibles qu’en maintenant Reckya Madougou à la disposition de la justice», détaille l’ordonnance de la magistrate, cité par Matin Libre.
Il va sans dire que la femme politique, dont les avocats dénoncent une arrestation arbitraire et des mauvaises conditions de détention, restera en prison jusqu’à ce que l’instruction soit terminée. Notons que Reckya Madougou a été arrêtée et accusée de financement de terrorisme et d’atteinte à la sûreté de l’Etat. Elle risque plusieurs années de prison si elle est reconnue coupable.