Europol, l’agence européenne de police criminelle, dans des propos remontés par les médias internationaux, annonce, ce mardi 26Â octobre, une vaste opération anti-dark web, qui a abouti à l’arrestation de 150Â personnes. Près de 27Â millions d’euros, 25 000 comprimés d’ecstasy et 45 armes ont été saisis, lors de la rafle.
Une rafle mondiale contre le commerce illégal sur le dark web a permis, selon les faits relatés par les médias, l’interpellation de quelque 150 suspects. L’opération est qualifiée de l’une des plus grosses prises, à ce jour, concernant la version clandestine d’Internet, a annoncé, mardi 26 octobre, l’agence européenne de police, Europol, basée à La Haye.
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Selon les médias, plusieurs millions d’euros en numéraire et bitcoins, ainsi que de la drogue et des armes ont été saisis dans cette opération intitulée « DarkHunTOR », qui faisait suite au démantèlement, en janvier, sous la conduite de la police allemande de DarkMarket, l’une des principales places de marché sur le cyber-marché noir.
Plusieurs suspects interpellés en Europe
L’opération DarkHunTOR « consistait en une série d’actions séparées, mais complémentaires en Australie, Bulgarie, France, Allemagne, Italie, aux Pays-Bas, en Suisse, au Royaume-Uni et aux États-Unis », a précisé Europol, citée par Euronews.
Aux États-Unis, quelque 65 personnes ont été arrêtées dans cette opération, qui a également permis, entre autres, 47 arrestations en Allemagne, 24 au Royaume-Uni, 4 en Italie et 4 aux Pays-Bas. Plusieurs des personnes arrêtées, à en croire la même source, « constituaient des cibles d’importance »Â pour Europol.
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27 millions d’euros, 25 000 comprimés d’ecstasy et 45 armes saisis
Les forces de l’ordre ont également saisi 26,7 millions d’euros en numéraire et monnaies électroniques, ainsi que de la drogue, notamment, 25 000 comprimés d’ecstasy, et 45 armes à feu.
En Italie, la police a également fermé des places de marché illégales, nommées « DeepSea » et « Berlusconi », qui présentaient à elles deux, « plus de 100 000 annonces de produits illégaux », selon Europol, dont l’opération était coordonnée avec Eurojust, l’agence européenne pour la coopération judiciaire.